Bien que la crise climatique et de justice sociale nous concerne tous, certains en ont la conscience accrue. Cette extra-lucidité est particulièrement présente chez les moins de 20 ans, comme Vipulan Puvaneswaran, qui n’aime pourtant pas l’idée d’opposer les générations dans le mouvement écologiste. Ce militant est l’un des protagonistes du dernier film documentaire de Cyril Dion, Animal. Selon lui, la première erreur est précisément celle du cloisonnement : des âges, des espèces, de la Nature, tous.
L’écologie est la science qui étudie les relations à l’intérieur du monde vivant – entre ces vivants et leurs milieux de vie. Sa quête est globale, intersectionnelle, tant sociale, qu’environnementale et économique. C’est une invitation à acter et à repenser nos interactions avec le Vivant dans son ensemble, nous défaisant de toutes les formes de domination ou d’aliénation. Dans cette interview, on parle de son éveil, de ses sources d’informations, du décalage qu’il ressent entre un monde académique archaïque et des étudiant·e·s activistes, pas convaincu·e·s par la fable capitaliste et bien décidé·e·s à écrire un autre récit.
Qui es-tu, Vipulan ?
Je suis Vipulan Puvaneswaran, jeune étudiant français de 18 ans et protagoniste d’Animal, le dernier film-documentaire de Cyril Dion, sorti le 1er décembre 2021 au cinéma. Dans ce film, je pars avec Bella Hack à la rencontre de femmes et d’hommes convaincu·e·s comme nous que notre avenir est menacé par le changement climatique, lui-même conséquence et cause de multiples inégalités. On avait 16 ans lors du tournage. Nous sommes tous les deux activistes environnementaux à côté de nos études respectives.
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