Cet article révèle les résultats d’une étude parue dans le Lancet [1] sur les conséquences sanitaires, environnementales et économiques de la pollution. Elle fait partie des données sur lesquelles s’appuient les Sustainable Developement Goals des Nations Unies (SDGs ou ODDs pour Objectifs de Développement Durables en français). Cette étude fait état des dégâts réels et estimés liés à la pollution liée aux activités humaines, et met en lumière le fait que les premières victimes du réchauffement climatique sont les femmes et les populations précaires. Dans la dernière partie, on développe sur les solutions proposées et les outils pour en mesurer l’efficacité.
L’injustice climatique majore les injustices sociales
La pollution constitue actuellement la plus grande menace environnementale et humaine. Elle est responsable de nombreuses maladies et décès prématurés dans le monde. En 2015, les maladies causées par la pollution ont entraîné neuf millions de morts, soit 16 % de tous les décès prématurés dans le monde. C’est trois fois plus que les décès liés au SIDA et aux maladies endémiques comme la tuberculose et le paludisme réunis, c’est 15 fois plus que les causes de décès liés aux guerres et aux violences de masse.
Dans les pays les plus gravement touchés, les maladies liées à la pollution causent plus d’un décès sur quatre. Il s’agit majoritairement (92%) de pays à revenus faibles ou intermédiaires.
Au sein de ces pays fragilisés, la pollution touche davantage
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