C’est un fait, côté citoyen·ne, l’essor de la seconde main est en partie dû à une prise de conscience massive du rien entre hyperproduction de mode, pollution planétaire et injustices sociales. Si nous étions dans un monde idéal, il en serait de même pour les entreprises… Oui mais voilà, peu de philanthropes siègent au CAC 40. Si les marques de mode, toutes confondues du luxe à l’ultra fast fashion, ajoutent les unes après les autres un corner “seconde vie” à leur e-shop, c’est qu’il existe une opportunité à saisir. Celle-ci est nettement plus économique qu’écologique (mais nous allons voir que les deux ne sont pas nécessairement incompatibles).
Les marques ont tout intérêt à développer leur propre offre de seconde main
“Seconde vie”, “Second souffle”, “Corner seconde main”, “Seconde histoire”... Depuis un an, les synonymes et les communiqués de presse pleuvent : chaque semaine, une nouvelle enseigne réalise son coming out au sujet de son entrée dans un monde circulaire. Petit Bateau, Hermès, Bash, Aigle, Balzac, Kiabi, Faguo... Vendre ses propres vêtements à prix cassé juste à côté des collections en cours peut sembler illogique et auto-concurrentiel. Alors, quels intérêts les marques y voient-elles ?
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