On en faisait des pagnes il y a 36 000 ans, des sacs au Moyen-Âge et des draps à l’époque de nos grand-parents. Si ses applications changent, la durabilité et les propriétés exceptionnelles de la fibre de lin ne prennent pas un pli, contrairement au textile fini ! Aujourd’hui, on le porte à toutes les saisons et on se garde bien de le repasser tant par souci de style qu’économie de temps. Les savoir-faire ancestraux rencontrent l’innovation, piquée d’audace, du Slip Français qui en décline les usages : voici la première gamme de sous-vêtements en 100% lin, intégralement made in France, masculins et féminins, aussi confortables que culottés.
Pourquoi tout miser sur le lin, matière première éco-responsable
Si on vous la présente sous toutes les coutures et à chaque saison, c’est parce que c’est la fibre écologique suprême. Le lin est une plante cultivée localement, 80% de la production mondiale étant située en Europe, de Caen à Amsterdam et 61% dans l’hexagone en 2020. La croissance du lin requiert une quantité infime de pesticides, herbicides et d’engrais chimiques. La plante est naturellement très robuste du fait de son écorce qui la rend aussi hygroscopique (instant Petit Larousse : elle capte l’humidité des sols et de l’air ! De fait, elle est autonome et se contente des eaux de pluie). Une chemise en lin a un impact environnemental jusqu’à 7 fois moins élevé qu’une chemise en coton.
La culture du lin est rapide, effectuée en 100 jours et en rotation avec d’autres plantes, ce qui assure la régénération des sols, contrairement à la monoculture intensive qui les appauvrit.
Pour travailler cette fibre coriace, de multiples étapes sont nécessaires : l’arrachage, le rouissage, le teillage, le peignage, la filature. Toutes ces étapes sont mécaniques, exemptes de produits chimiques mais également zéro-déchet car la partie non filée des fibres est compostée. Enfin, si on vous dit qu’il s’agit de la plus ancienne fibre textile tracée, âgée de 36 000 ans chez les égyptiens, y’a t’il un meilleur argument en faveur de sa durabilité ? La mode du pagne n’ayant cependant pas duré, voyons maintenant comment on en fait des sous-vêtements contemporains.
Le collection en lin Le Slip Français
S’appuyer sur les savoir-faire et savoir développer des nouveautés
Le lin est une matière à l’image faussement rustre. Cette fibre à la longueur exceptionnelle est en réalité d’une grande finesse et peut-être travaillée par une infinité de secteurs, sous des formes très variées. Du linge de nos grands-parents aux skis en fibres de lin, de la décoration intérieure à l’isolant en bâtiment, chaque corps industriel redouble d’innovation pour exploiter tous les possibles de cette fibre à la fois hautement technique et durable. Dans le vêtement, on l’apprécie pour ses capacités d’absorption, ses propriétés thermorégulatrices, hypoallergéniques et sa résistance. Dans le sous-vêtement made in France, il s’agit d’une première ! Le Slip Français a développé une matière avec ses partenaires locaux : un jersey en 100% lin, teinté bleu nuit ou non teinté, décliné en une culotte, un T-shirt unisexe, un boxer et un caleçon. La matière est souple et fluide, respirante. La coupe suit les patrons des sous-vêtements classiques et best-sellers du Slip. La mode éthique et responsable gagne du terrain, non seulement chez les marques conventionnelles, mais aussi chez les marques engagées depuis leurs débuts, comme Le Slip Français qui investit dans la Recherche de textiles alternatifs et le Développement de produits éco-conçus, en s’appuyant sur des matières naturelles et des savoir-faire ancestraux, dopés par la créativité et la course contre le réchauffement climatique.
Le collection en lin Le Slip Français
De l’audace du Slip Français
Le Slip Français a développé une matière avec des partenaires locaux, fidèle aux statuts de son Entreprise à Mission dont celui de relocaliser la filière du lin en France. Il s’agit de remonter les étapes de la conception d’un produit et de soutenir tou·tes les acteur·ices présents sur les maillons. En dehors de la filature qui n’est pas encore disponible en France, la culture du lin, la transformation de la fibre en fil, le tissage, la teinture : le tout est réalisé à moins de 250km de là où vous vous situez dans l’hexagone. Chaque étape requiert un savoir-faire, lui-même garant de la qualité du produit fini, que seule la pratique permet d’assurer et de transmettre. Or, la filature du lin est une étape que la France a perdu lors de la délocalisation massive de son activité textile, entre les années 60 et 2000. Réintégrer cette compétence signifie former les intervenant·es sur la chaîne, intégrer un parc industriel adapté et assurer un minimum de commandes afin d’entretenir et de développer cette activité. L’enjeu est de taille car la fibre étant cultivée localement, elle perd une grande partie de ses vertus écologiques si on l’envoie à des milliers de kilomètres pour être filée. Par ailleurs, une production locale permet une solide traçabilité.
De la culture de la plante au packaging, vous savez où poser vos fesses pour asseoir le lin français !