L’objectif du Kimberley Process est de mettre fin au commerce des “diamants de la guerre”. Cette légalisation est encore sommaire mais à ce jour elle est une des seules existantes en matière de pierres précieuses.
Le Kimberley Process (PK), qu’est-ce que c’est ?
L’idée de ce processus est née en 2000 lors d’une réunion à Kimberley (Afrique du Sud) grâce aux producteurs de diamants d’Afrique australe. Le système de certification du processus de Kimberley, ou SCPK, a vu le jour en novembre 2002, à la suite de négociations entre les gouvernements, représentants de l’industrie internationale du diamant et des organisations de la société civile.
Cette légalisation est encore sommaire mais à ce jour elle est une des seules existantes en matière de pierres précieuses. On pourrait penser que le marché du diamant a permis aux pays économiquement fragiles de se développer en accroissant leurs recettes, dans la majorité des cas, il s’agit en réalité d’une exploitation par des pays très développés : une forme de néo-colonialisme.
Quel est l’objectif du Kimberley Process (PK) ?
L’ objectif du Kimberley Process est de mettre fin au commerce des “diamants de la guerre”, aussi appelés les “diamants de conflits” afin que le profit qu’ils génèrent ne soient pas utilisés pour financer des guerres ou des mouvements violents de rébellion contre le gouvernement. Ce processus est soutenu par le mandat des Nations Unis et rassemble 82 pays à travers le monde.
Les participants à ce processus représentent la quasi-totalité de la production mondiale de diamants, à hauteur de 99,8%. D’un point de vue juridique, ce n’est pas un accord international car il ne possède ni de bureau, ni de secrétariat permanent. Il s’agit plutôt d’une réglementation.
Comment fonctionne le Kimberley Process (PK) ?
La certification KP porte sur la vente de diamants bruts, et certifie que ces derniers ne servent pas à financer des conflits armés. Les participants doivent fournir un rapport annuel et mettre en place des dispositions législatives et des contrôles concernant l’exportation, l’importation et le commerce intérieur des produits.
Ils doivent être transparents quant aux activités relatives aux diamants et celles-ci doivent être légales. L’efficacité de ce processus a cependant été critiquée pour son inefficacité (manque de crédibilité dû à un manque de contrôle et d’ambition). L’ONG Global Witness, membre fondateur du processus, s’est retirée du processus en 2011 pour ces raisons.