Le guide des labels et certifications du coton 

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Le coton est quasi incontournable dans la mode, mais pour celles et ceux qui souhaitent s’approvisionner de manière durable, le sourcing s'accompagne d'un défi majeur : comment s’orienter et distinguer les labels fiables dans une mer de certifications ? Pour savoir à quels labels faire confiance, il est utile d’en faire l’inventaire et de résumer leurs spécificités.  

Le problème avec les labels

La prolifération des labels dans l’industrie du coton pose un réel problème de lisibilité pour les professionnels et les consommateurs. Il existe un manque de consensus international et interrégional sur les critères de certification, ce qui complique l’évaluation de la crédibilité et de la pertinence de ces labels. Dans cette jungle des certifications, il devient difficile de s’assurer que le coton utilisé répond véritablement aux standards de qualité et de durabilité promis.

Des scandales qui entachent la réputation de certains labels

En 2024, l'ONG britannique Earthsight publie des documents accusant des producteur·ices brésiliens de coton certifié "Better Cotton" de pratiques de déforestation illégales. Les accusations de cette organisation à but non lucratif visent deux sociétés exploitant plusieurs fermes dans l'État de Bahia, avec des infractions incluant la déforestation illégale, l'accaparement de terres et la coercition des communautés locales. En réponse, des partenaires de Better Cotton, dont Inditex, adressent une lettre le 6 avril, demandant une plus grande transparence sur le processus de certification, et soulignent un retard de six mois pour obtenir les résultats d'une enquête interne promise. Better Cotton lance par la suite un audit interne. L'organisation reconnaît une utilisation abusive des terres pour la production de coton, mais affirme qu'aucune preuve de pulvérisation illégale de pesticides n'a été trouvée. Le rapport d'audit recommande des évolutions pour la norme au Brésil, en insistant sur une meilleure prise en compte des besoins des communautés locales et des valeurs culturelles des terres, et sur la prévention de la conversion des terres dans les zones à haute valeur de conservation. Il préconise aussi un renforcement des critères pour éviter toute implication des producteur·ices dans des actes de corruption. Un résumé de l'audit est disponible sur le site de Better Cotton.

 

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