Comment consomment les adolescent·es, connu·es pour leur éco-anxiété et né·es à une époque ou les conséquences de la crise climatiques sont connues ? Connaissent-ils l’impact des vêtements qu’ils achètent pendant leurs virées shopping, et se posent-ils même la question ? D’ailleurs, les ados s’habillent-ils encore dans les boutiques de fast fashion des centres commerciaux, ou ailleurs, sur internet et sur les applis de seconde main ? Une étude menée par Pixpay sur un échantillon de 2 000 jeunes âgé·es de 10 à 18 ans, offre un éclairage pour mieux comprendre cette génération et cerner ses attentes.
En complément des réponses fournies par les participant·es à l'étude, Greenly a analysé l'empreinte carbone de chaque dépense en examinant minutieusement chaque transaction bancaire. Cette analyse a impliqué une catégorisation détaillée des dépenses, suivie de l'application de la méthodologie des facteurs d'émission monétaires de l'ADEME, permettant ainsi d'estimer l'empreinte carbone de chaque transaction en kilogrammes de CO2
État de la consommation responsable chez les jeunes
Contrairement aux idées reçues, la mode n’est pas l’un des principaux postes de dépenses des adolescent·es. L’alimentation, les loisirs, les transports en commun, génèrent des dépenses bien plus importantes pour nombre de jeunes. Les vêtements ne représentent en moyenne que 6 % de leurs dépenses (un chiffre qui grimpe toutefois à 9 % chez les jeunes filles). Cependant, le shopping de mode est responsable de 23 % des émissions de CO2 liées à la consommation. Le plus haut score, avant l’alimentation et les fast-foods (pour un volume d’argent dépensé à priori plus élevé)
36 % des adolescent·es déclarent ne pas s’intéresser à l’écologie
28 % ne s’y intéressent “pas trop”, 8 % “pas du tout”. Face à eux, 64 % de jeunes sont donc bien sensibilisé·es
DEVENEZ MEMBRE
et accédez à tout notre contenu premium en illimité, bénéficiez de réduction sur nos clever books...