Nos placards sont le reflet de notre mode de vie moderne, frisant l’ambivalente absurdité : l'abondance des biens matériels ne freine en rien les tendances de consommation, en augmentation constante. Parmi les objets qui s’accumulent, les vêtements sont en chef de file et un premier axe potentiel d’amélioration. Premier témoin de cette multitude d’objets, l’entreprise allemande de service de déménagement Movinga a réalisé une étude baptisée « Un Monde de Gaspillage » sur la perception des consommateur·ice·s sur l’usage de leurs. Dans notre cas, ces recherches se sont notamment concentrées sur la quantité de vêtements stockés dans nos armoires. Le constat est sans appel : nous sommes une majorité à surestimer la proportion de vêtements portés. Focus sur l’étude qui s’est plongée dans les méandres des armoires surchargées de 20 pays différents.
Une étude internationale quantifie le pourcentage de nos garde-robes que l'on n'utilise jamais, par Movinga
La méthode de l’étude : 18 000 sondé·e·s 20 pays, 20 foyers
Movinga est une entreprise germanique qui propose des services de déménagement en Europe. Cette étude cherchait à quantifier la proportion d’objets non utilisés (dont les vêtements) par les particuliers et les entreprises. Entre la mobilisation de transporteurs, la saturation des transports et la consommation de carburant, intimement liée au poids des cargaisons, la sobriété est un enjeu écologique réel à prendre aussi en compte dans l'empreinte carbone du déplacement de nos possessions.
L'étude se déroulait en plusieurs étapes. L’entreprise a interrogé 18 000 ménages répartis sur 20 pays différents.
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