Avec le défi Slow Création, Mondial Tissus démocratise la mode faite-main

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Le DIY gagne du terrain dans la mode. Des acteurs de l’industrie se mobilisent pour initier le public à cette pratique bénéfique à la fois sur les plans écologique, économique et même psychologique. C’est le cas de Mondial Tissus qui lance un grand défi pour favoriser le faire soi-même, ralentir et consommer mieux.

Lorsqu’il s’agit de mode, les tendances qui prônent une consommation raisonnée sont encore marginales. Il en est cependant une qui conquiert un public de plus en plus large : le Do It Yourself. Qu’il soit pratiqué pour réparer, customiser, upcycler ou coudre un vêtement avec du tissu neuf. Cette activité a notamment bondi pendant les confinements liés au Covid19, qui ont amené un essor des hobbies à la maison, mais aussi de profonds questionnements sur l’écologie et le climat. La période a vu l’émergence de comptes influents en France (Marie Diogo, Aliénor Minuit) et à l’international qui ont contribué à cimenter cette pratique dans les habitudes des consommateur·ices. En 2025, cet état d’esprit ne faiblit pas : entre la crise écologique mais aussi économique, de nombreuses personnes cherchent à réduire leurs dépenses mode, beauté ou lifestyle. En témoigne notamment l’essor de la tendance No Buy qui cumule des dizaines de millions de vues sur les réseaux sociaux. Ainsi, pour conserver mais aussi renouveler sa garde robe, le DIY, via la couture, s’impose comme un courant fort de l’époque.

Le défi Slow Création

Conscients de cet essor, des acteurs industriels souhaitent encourager cette pratique chez le grand public en se servant de leur influence. C’est le cas de Mondial Tissus, défenseur de longue date de la création textile manuelle, qui renforce cet état d’esprit en lançant son mouvement : la Slow Création. Pour incarner ce mouvement, mettre la créativité au service de la durabilité et valoriser le plaisir du fait-main, l’enseigne organise un grand défi dans ses magasins. Des créatif·ves amateur·ices de tous horizons, en France et en Belgique, sont invité·es à concevoir une création mode ou décoration, faite à partir de textile neuf ou upcyclé. Elles peuvent être réalisées à la maison mais aussi dans les magasins Mondial Tissus, qui proposent de réserver des ateliers de couture où l’on est accompagné par un·e professionel·le et/ou de réserver une machine en libre service selon son niveau d’autonomie. Les créneaux sont disponibles ici. La réservation des machines à coudre en libre service est d’ailleurs gratuite dans le cadre du Défi Slow Création !
Les designs autorisés sont nombreux aussi bien dans la catégorie mode que dans la catégorie décoration (vêtements pour adultes ou enfants, accessoires type sac, pièces upcyclées ou customisées, coussins, plaids, rideaux, linge de lit et linge d’office, petits accessoires type cache pot, vide poche, tentures murales…).
Une fois leur création terminée, les participant·es ont jusqu’au 25 avril pour la soumettre sur le site du Défi Slow Création.

Une robe dans des tons violets irisé, faite main par une candidate du défi Slow Creation.
Création de F. Garrel dans le cadre du défi.

PARTICIPER AU DEFI

Les candidat·es validée·es verront leurs créations exposées dans leur magasin Mondial Tissus du 21 mai au 15 juin, afin que le public et un jury local puissent voter pour leurs créations coup de cœur jusqu’au 5 juin avec une soirée ouverte à tous·tes dans chaque Mondial Tissus. Ce soir-là seront nommés les deux gagnant·es coups de cœur du jury et le 6 juin seront annoncés les deux grand·es gagnant·es locaux. A l’issue de cette première étape locale, les finalistes mode et décoration seront invité·es à partager leur travail au grand public et à un jury national composé d’Emmanuelle Rivassoux, décoratrice, et Romane Dicko, championne olympique de judo passionnée de couture. Au-delà des récompenses pour les gagnant·es (dont les identités seront annoncées le 19 juin), l’idée du Défi est d’encourager tout le monde à se mettre au DIY textile, afin de valoriser une mode qui laisse le temps à la réflexion et à l’expression de soi.

Un banc à pieds cannelés recouvert de tissus aux motifs léopard, par une candidate du défi Slow Creation
Création d’E. Giovanelli dans le cadre du défi.
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Installer le DIY dans nos habitudes 

Cette campagne s’inscrit dans un élan plus vaste de Mondial Tissus, qui répond à la demande croissante des client·es pour des espaces où pratiquer des activités manuelles, écologiques et économiques. L’idée derrière ce Défi Slow Création est effectivement que les participant·es, une fois lancé·es, soient encouragé·es dans une pratique long-terme du Do It Yourself, notamment pour faire évoluer leur rapport à la consommation. Cette modification des habitudes n’est possible que par l’expérience. D’autant plus que réaliser soi-même ses vêtements a permis à de nombreuses personnes de prendre conscience du travail nécessaire à la fabrication d’un habit. Cette démarche relance la valorisation mais également l’attachement émotionnel envers les pièces de nos dressings, une notion mise à mal par la fast fashion et son approche “tout-jetable”.

Des personnes cousent, ensemble, dans une boutique Mondial Tissus
Atelier de couture Mondial Tissus. Crédits : Mondial Tissus.

S’INSCRIRE A UN ATELIER

Ainsi, en dehors de la campagne, tous les magasins Mondial Tissus proposent de la location de machines à coudre (ce matériel dépassant parfois le millier d’euros), mais aussi des ateliers d’upcycling, de fabrication et de customisation. Une accessibilité pensée pour initier tous les niveaux de créativité en créant des espaces conviviaux où l’on peut faire des rencontres mais aussi venir entre proches. Historiquement, la couture et la réparation sont des activités communautaires, pratiquées dans les foyers et venant ponctuer la vie quotidienne. Raviver cette passion au-delà des réseaux et encourager tout le monde à se lancer peut être l’un des antidotes à la surconsommation.

Une robe multicolore cousue à la main par une candidate au défi slow creation de mondial tissus
Création de M. Grivot dans le cadre du défi.
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Luxe, savoir-faire, conditions de travail, qualité : derrière les façades des ateliers italiens ?
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