Picture propose désormais la garantie réparabilité à vie de ses produits de sport outdoor 

Fort d’une expérience en collaboration avec des centres de réparation depuis 2008, PICTURE renforce son offre “Garantie Réparabilité à Vie”. Vestes, pantalons et polaires techniques, sacs à dos sont pris en charge durant 99 ans par la marque et ses partenaires pour changer les coutures, les fermetures à zips, à pressions, boutons, et les pertes éventuelles d’accessoires comme les patchs et cordons. Réparer augmente la longévité des produits et diminue drastiquement leur impact  global sur l’Environnement. Ce service est particulièrement adapté à des articles outdoor, comme les doudounes et parkas ou les pantalons de ski. A travers cet acte, Picture démontre une nouvelle fois sa volonté de bousculer l’industrie de l’outdoor, vers des pratiques plus responsables, et accélère notre entrée dans une économie d’usage plus que de possession. On vous explique pourquoi et comment fonctionne le service. 

La réparation permet d’amortir le coût environnemental d’un vêtement

Produire moins, consommer mieux, préserver plus longtemps

Depuis les années 50, la croissance exponentielle des volumes de production a fait mécaniquement augmenter les impacts environnementaux du textile : émissions de gaz à effet de serre, destruction de la biodiversité et épuisement des sols, des ressources fossiles, pollution des eaux… Nous produisons et consommons trop. Nous achetons et jetons les vêtements comme des biens de consommation courante. Leur obsolescence est principalement émotionnelle ou psychologique : on s’en débarrasse quand on est lassé·e du look, quand une nouvelle tendance passe ou qu’une nouvelle pub nous séduit. 

Pourtant, nous savons désormais que l’Homme est responsable de l’accélération drastique du changement climatique, précisément du fait de cette production d’objets à courte durée de vie, perpétuellement renouvelée. En effet, la production d’électricité (via les centrales à charbon, gaz et pétrole) est la première cause d’émissions de Gaz à Effet de Serre (GES, dont le CO2) dans le monde. Nous sommes dépendant·e·s de l’électricité, en tout temps et partout, et la mode n’est pas épargnée. Le moindre T-shirt requiert l’usage de machines aux étapes agricoles, de filature, de tissage ou tricotage, teinture, découpe, assemblage, emballage, transport, stockage…etc. Quelle que soit la matière naturelle, artificielle, synthétique ou recyclée, la majorité de nos vêtements est fabriquée grâce au charbon et au gaz. 

Ainsi, on sait aussi que, pour atteindre l’objectif  (vain ?) de l’Accord de Paris qui vise à limiter à 1.5 degrés le changement climatique d’ici 2050, l’industrie textile doit diviser ses émissions gaz à effet de serre par 3. Produire 3 fois moins, consommer 3 fois mieux et faire durer son vêtement le plus longtemps possible sont donc les priorités de notre feuille de route. Quand on sait que dans le monde, un vêtement est porté en moyenne 7 fois avant d’être donné/jeté/revendu [1], la marge de progression est grande. 

La réparation est particulièrement adaptée aux vêtements outdoor

Commencer à changer ses habitudes quelque part, donc. Les vêtements outdoor ont plusieurs particularités en faveur de l’acte de réparation, c’est une bonne clé d’entrée.

• Le coût d’achat est élevé : les produits techniques pour la pratique d’un sport outdoor, comme le trail, le surf ou le ski, ont un coût d’achat nettement plus élevé que la moyenne des vêtements de fast fashion. Généralement, c’est un investissement à long terme dont on tâche de prendre soin.  
• Ils sont saisonniers : ces vêtements sont en moyenne bien moins portés que les autres, mais réclament une attention particulière pour garder leur performance technique (solidité, étanchéité, etc) pour une pratique saisonnière. On aura tendance à les remiser pour les conserver pour l’année d’après. 
• Ils sont moins soumis aux tendances de mode et au renouvellement des collections : de fait, la notion d’obsolescence psychologique est bien moindre ! 
• Ils subissent de rudes épreuves : accroc de branche en rando, chute de casse-cou en snow, sel et soleil en surf, autant d’aventures pour ces secondes peaux que pour nous ! Au cours d’une vie, ils ont régulièrement besoin d’une petite restauration. Et quoi de plus cool que de patcher la surveste d’une marque historique d’outdoor, transmise sur deux générations ? 
• Ils ne sont pas facilement réparables en routine, requérant en effet du matériel et un savoir faire assez technique. Si vous levez les yeux au ciel, vous avez de sacrés skills en couture !

La réparation génère des emplois et conserve les savoir-faire, partout dans le monde

Changer le zip d’une parka, patcher une doudoune, passer du déperlant sur un coupe vent ou renforcer l’entrejambe d’un pantalon de ski : la réparation est un métier ! Picture travaille avec des partenaires présents sur tous les continents et spécialisés, notamment dans les réparations de pièces outdoor. Ainsi, vestes et pantalons techniques, couches intermédiaires, manteaux et vestes Beewax, sac à dos sont pris en charge. Le service étant relativement récent, la marque est toujours en quête d’ateliers spécialisés pour enrichir son  réseau hors de France. Aussi, vous pouvez les contacter pour leur transmettre les coordonnées de l’un d’entre eux près de chez vous, à l’adresse sav@picture-organic-clothing.com.

 Carte des partenaires de réparation PICTURE

L’économie d’usage ou de la fonctionnalité, un vrai vecteur de transition sociétale

Le rapport des Français·e·s à la réparation évolue également, tout comme notre rapport aux vêtements.
En 2019 :

• 53% souhaitaient consommer mieux et autrement pour une consommation plus responsable [Greenflex – Baromètre de la consommation responsable 2019]
• 91% étaient d’accord avec l’affirmation selon laquelle « la réparation permet de réduire la quantité de déchets produits » 
• 48% pensaient que le fait de réparer un objet plutôt que de s’en séparer est un moyen de faire des économies, principalement parce que c’est une manière de faire durer plus longtemps un objet en lui donnant une seconde vie.
• Les Français·e·s valorisaient les acteur·ice·s de proximité, tels que le commerçant indépendant / le réparateur indépendant et le particulier lui-même. [Rapport – Les Français et la réparation – Perceptions et pratiques – Edition 2019]

La réduction du besoin énergétique ainsi que la modification des modes de consommation passe – selon le cabinet d’expertise climat Carbone 4 – notamment par la réduction de vêtements neufs, situé en 5ème position des habitudes à changer. L’une des manière de continuer à nous habiller côté citoyen·ne·s et de poursuivre une activité commerciale côté marque de vêtement, est notamment d’entrer dans une économie d’usage : location, réparation et transformation, leasing : autant d’options pour profiter durablement d’un objet sans renouveler sa production. 

Par le passé, la réparation n’était pas l’option préférée des client·e·s. En 12 ans d’expérience, Picture a pu observer un changement des mentalités, une demande croissante (+133% en deux ans !) qu’il s’agisse de la garantie classique ou à vie. C’est donc un effort à fournir à toutes les échelles : celle des marques, celle des citoyens, celle de la loi (notamment dans le cadre de la REP, Responsabilité Élargie du Producteur, dont on parlera bientôt). 

Le positionnement audacieux d’une marque habituée à bousculer le marché

RIDE PROTECT & SHARE : depuis 12 ans, Picture travaille pour rendre son activité la moins impactante possible d’un point de vue social et environnemental. La marque propose des vêtements de snowboard, de ski, de surf et d’outdoor. La totalité des collections est produite à partir de matières biologiques, recyclées et/ou biosourcées. Picture a été l’une des premières à prendre la parole sur le problème de la dépendance de l’industrie aux énergies fossiles pour la confection des pièces et es matières premières aujourd’hui majoritairement d’origine pétrochimiques. 

C’est également une marque qui porte un discours de croissance potentiellement limitée, et milite au quotidien pour des modèles de production conventionnels et une consommation raisonnée, vers “moins et mieux”, notamment aux côtés du collectif En Mode Climat. Picture est une marque d’envergure internationale qui partage ses fournisseurs et ses ateliers de confection avec d’autres acteurs de l’industrie. Ainsi, elle est consciente de sa responsabilité de mener et d’emmener vers le changement l’ensemble des parties prenantes de sa communauté, des client·e·s aux boutiques, des acteurs de l’outdoor à ceux de l’industrie de l’habillement au global, dans une démarche de sobriété, de transition énergétique et de décarbonation de l’économie.

Un discours en faveur de la réparation peut sembler économiquement désavantageux pour une marque conventionnelle, dont le but est de vendre un maximum de produits dans une économie linéaire. Pourtant, depuis 12 ans, les pièces outdoor selon la garantie de 2 ans exigée par la loi (France) et ce service est désormais étendu sur toute la durée de la vie du produit. La marque a ainsi réparé plus de 2800 pièces dans le monde en  cumulé, les hivers 2019, 2020 et 2021.

Comment fonctionne la garantie réparabilité à vie de Picture ?

Fort d’une expérience en collaboration avec des centres de réparation depuis 2008, PICTURE renforce son offre “Garantie Réparabilité à Vie”. Vestes, pantalons et polaires techniques, sacs à dos sont pris en charge durant 99 ans par la marque et ses partenaires pour changer les coutures, les fermetures à zips, à pressions, boutons, et les pertes éventuelles d’accessoires comme les patchs et cordons. 

Quelles sont les réparations concernées ? 

Depuis l’automne 2020, les produits suivants sont couverts par une garantie réparabilité à vie :

• Vestes et pantalons techniques (Gammes EXPEDITION, ADVENTURE, FRIENDS et enfants)
• Midlayers : couches intermédiaires (hors first layers)
• Manteaux et vestes Beewax (Gamme Heritage)
• Sac à Dos

La garantie fonctionne aussi pour les produits des anciennes collections. Pour l’instant, les marchés Européens et Nord-Américains sont concernés.

Quelles sont les conditions/les frais pour accéder au service ? 

• Fournir des photos du produit ainsi qu’une preuve d’achat 
• Laver et sécher les articles avant envoi
• Les frais d’envoi jusqu’à l’atelier sont à la charge des client·e·s
• Les frais de réparation et de retour au domicile sont intégralement pris en charge par PICTURE

Comment procéder pour bénéficier du service ?

Il suffit de remplir le formulaire via ce lien et de vous laisser guider ! 

Quid de l’impact des envois ?

PICTURE développe des vêtements techniques destinés à vivre dans le temps et résister à des conditions d’usage et climatiques particulières à l’outdoor. Les ateliers de confection et de réparation du réseau PICTURE sont spécialisés et situés à différents endroits du monde. La réparation est ainsi effectuée le plus proche possible de chez vous, en partenariat avec les artisans du vêtement fidèles à la marque ! Toutes les infos sont présentées en détail sur la page du SAV du site. Picture a également évalué l’impact des allers-retours dans la balance des émissions carbone pour la location et la réparation de vêtements, à découvrir ici.