“L’arbre qui cache la forêt”, si cette métaphore est idéale pour illustrer notre problème, sa dimension poétique en dessert la gravité. Matières, packagings, transports, chimie, seconde vie : depuis deux ans, la mode intensifie ses efforts pour réduire les émissions carbone de ses produits. La recette paraît simple : un design minimal, des matériaux low impact, des circuits courts et une solidité suffisante pour le coût environnemental d’un vêtement sur des années. Si chacun·e fait sa part, la planète fera le reste ? Malheureusement non, elle risque même fort de nous être servie trop cuite, car on oublie ici l’ingrédient commun à chacune de ces étapes : l’énergie. La production d’électricité et de chaleur via les centrales à charbon, gaz et pétrole est la première cause d’émissions de Gaz à Effet de Serre (G.E.S) dans le monde. Elle représente environ 65% de l’électricité totale générée. En résumé ? Tant qu’on dépend de ces énergies, les actions des marques pour réduire l’impact de la mode sont presque vaines. En détails et avec des solutions à la clef ? Déroulez !
Avant de commencer, on déplie les acronymes :
- Les G.E.S ou Gaz à Effet de Serre sont représentés en quantité par l’unité "kg CO2 eq" ou "équivalent CO2", qui les regroupe tous. Le principal et le plus connu étant le CO2, le CH4 (méthane), et le N₂O (Protoxyde d'azote)
- ACV : Analyse du Cycle de Vie ;
- REP : Responsabilité Elargie du Producteur ;
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Merci pour ce dossier et le travail colossal derrière.C’est chouette car il implique chacun et ne dédouane personne(Débat: La précommande, je n’ai pas un regard si positif dessus, surtout drivée par les gros. Dark patterns en pagaille pour pousser à l’achat ^^)
Toujours aussi passionnant. Merci !
Merci Sarah !
Merci de nous permettre d’avoir des arguments concrets, chiffrés ! Keep Going ???
Bonjour et merci pour ce rapport complet qui nous permet aussi de mieux faire passer les idées dans nos entreproses. Ce que je ne comprends pas c’est pourquoi faire une généralité sur le fait que produire loin est nefaste? Si les condiitions dans lesquelles les productions sont faites, souvent au plus proche de la matiere premiere, du savoir faire, avec des politiques d’energies renouvellable et dans le respect des droits humains. Nous pouvons trouver en europe des conditions de fabrication qui mettent en danger les travailleurs, sont énergivores et pour lesquel le transport d’un point de vue ACV est plus impactant…Ce que je veux souligner ici c’est que la generalité n’est jamais bonne. Au plaisir d’echanger sur le sujet.
Bonjour, merci pour ce commentaire précieux ! Nous sommes heureux et honorés que cet article vous aide à transmettre des messages au sein de vos équipes. Pas de stigmatisation du “fait loin”, ce qui importe c’est :
– le mix énergétique du pays où sont situées les machines qui produisent
– le circuit le plus court possible.
A l’heure actuelle, les deux sont exceptionnellement présents et encore plus exceptionnellement réunis.
Nous sommes disponibles pour en parler et avancer avec vous sur ces questions : morning@thegoodgoods.fr
Merci !