Depuis 2011, on mesure l’impact des microparticules de plastiques, dont ceux issus de textiles synthétiques qui se détachent des vêtements à chaque lavage vers les océans. Le relarguage est massif depuis ces deux dernières décennies et directement corrélé à la consommation de vêtements de basse qualité. Janvier 2021 marque un tournant dans l’Histoire de l’Humanité : une équipe de scientifiques italien·nes vient de publier les résultats d’une étude témoignant de la présence de ces microparticules dans le placenta humain. Elles sont au contact direct du fœtus. Leur impact sur leur santé et celle du corps des femmes est encore peu connu, et largement sous-estimé.
Microparticules, utérus, placenta : de quoi parle-t-on ?
Les microplastiques sont des particules inférieures à 5 mm issues de la dégradation d'objets en plastique dans l'environnement. Il s’agit de fragments de matières synthétiques issues de la transformation du pétrole par l’Homme. Aujourd'hui, les microparticules sont partout : au fond des océans, dans l’eau qu’on boit, l’air qu’on respire, les poissons qu’on mange, même dans les sites les plus protégés comme le sommet de l’Everest. On ne connaît pas leur impact sur la santé ni les meilleures pratiques pour limiter leur diffusion, mais on sait qu’elles passent de l'environnement aux organismes vivants. Depuis la publication récente d’une italienne dans Environment International - une des plus prestigieuses revues scientifiques - on sait désormais qu’elles atteignent également l’utérus, un des organes reproducteur du sexe féminin, et le placenta.
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