Le 23 mai, la start up FancyTech était sacrée grande gagnante de la 8ème édition du LVMH Innovation Award. Qu’est-ce qui peut pousser le leader mondial du luxe à s’intéresser à ce type de solution. Il semble alors intéressant de se demander à quoi sert cette technologie et si elle est déjà opérationnelle. Peut-elle réellement être rentable pour les créateur·ices en plein lancement ?
Avant tout, de quoi parle-t-on ? Les outils comme celui de la startup FancyTech proposent de créer des vidéos entièrement générées par l’intelligence artificielle générative, c’est-à-dire des IA dotées de réseaux neuronaux antagonistes, basés sur l’expérience, qui vont générer de nouveaux visuels à partir d’une base de données d’images existantes. Les vidéos sont conçues depuis une modélisation 3D d’un produit importée dans l’outil et accompagnée d’instructions créatives (un prompt). Ces indications introduites par les marques utilisatrices de l’outil sous forme de texte servent alors à diriger les mouvements vidéo ainsi que les effets d’éclairage et la texture des matières.
Mise en scène du produit et vidéos créatives : ici on promet un contenu clé en main, prêt à être posté sur son site ou ses réseaux sociaux. Le tout à un moindre coût – de temps comme d’argent – que s’il avait été réalisé par la main humaine. Une prouesse technique dont il convient toutefois, avant qu’elle soit totalement répandue, d’évaluer l’état de développement et pour laquelle nous pouvons déjà peser les pour et les contre.
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